Jeudi 14 Mars, 14 personnes se sont réunies au sein de la Pépinière à Louviers pour échanger sur l’immuabilité des données dans l’industrie pharmaceutique.
Une session dynamique et animée sur les enjeux, les défis et les opportunités offertes par la blockchain.
Associée à une forme de notarisation, la blockchain permet de garantir la donnée et son aspect immuable dans le temps. La blockchain permet de générer un code (Hache) unique & opposable à un tiers de confiance ou en interne. En revanche, un hache est une donnée non lisible en tant que telle ; c’est une suite de caractères, comme un code.
Pour identifier nos cas d’usages, nous nous sommes interrogés : « Où perdons nous le plus de temps pour prouver que la donnée que je présente est bien la bonne et qu’elle n’a pas été falsifiée ? »
Il est nécessaire d’identifier le moment auquel on extrait la donnée et celui auquel on utilise la technologie de la blockchain pour garantir que cette donnée est bien la même que celle que l’on veut montrer. Nous nous sommes également confrontés au fait que l’application sur des données statiques est plus facile voire plus pertinente que sur des données dynamiques.
La technologie blockchain sous-entend quelques pré-requis : la donnée doit être électronique et il faut avoir identifié le besoin (quelle donnée critique, pourquoi, quand ?)
Les cas d’usages identifiés :
- L’audit trail : comment utiliser la blockchain et un applicatif pour simplifier les utilisations de l’audit trail ?
- Les données de laboratoire (équipements ?)
- La revue périodique des systèmes informatisés (versioning)
- L’archivage des documents
- La protection des automates / version des installations > hacher à une date T et prouver que cela n’a pas été modifié – programmes de sécurités Firewall
- La formation des utilisateurs : transfert d’une entreprise à une autre avec garantie de l’authenticité des documents et un accès à un plus large panel de documents.
- Cybersécurité des équipements / versions : au regard du risque financier post cyberattaque, démontrer via la blockchain que la dernière sauvegarde restitue bien la bonne version des documents > attention elle ne rend pas la donnée mais prouve que c’est bien celle qu’on cherche. Permet aussi un challenge des assurances grâce à l’optimisation des redémarrages (en durée & en délai).
Dans la continuité du consortium initié par Aspen, Aptar et RedLab avec Polepharma, un applicatif commun (complémentaire à la blockchain) permettrait de packager une solution intelligente.
Contact : Marie Flore Barreau – responsable Performance Industrielle